Nos conseils
Conseils du ramoneur
Il est reconnu que certains bois ont la qualité d’avoir une plus longue combustion comme le chêne, le hêtre et le charme. Le bois doit être stocké dans un endroit sec et bien aéré, l’idéal serait pendant au minimum 2 ans afin qu’une partie de l’eau soit évaporé des fibres. Soit environ 20% du taux d’humidité max pour du bois de chauffage.
Sachez qu’un combustible trop humide favorisera la formation de particules fines qui sont dangereuses pour la santé et nuira au bon fonctionnement de votre appareil.
La correspondance entre le m3 de bois empilé et le stère de référence dépend de la longueur des bûches :
Ne pas confondre 1 stère et 1 metre3 empilé.
⦁ 1 m3 de bois empilé coupé en 2 m équivaut à 0,8 stère de référence
⦁ 1 m3 en 1 m équivaut à 1 stère de référence
⦁ 1 m3 en 0,5 m équivaut à 1,25 stère de référence
⦁ 1 m3 en 0,33 m équivaut à 1,43 stère de référence
⦁ 1 m3 en 0,25 m équivaut à 1,67 stère de référence
Le stère de référence pèse environ 500 kg
Il est particulièrement important de choisir une taille de bûche adaptée à votre équipement de chauffage au bois. Votre foyer détermine la longueur des bûches à utiliser. Les dimensions les plus courantes sont 20, 25, 30, 33, 40 et 50 cm. Si débiter et fendre du bois ne vous effraie pas, et si vous disposez du matériel parfaitement, approprié. (scie, tronçonneuse, merlin…), vous pouvez les acheter d’une longueur de 1 ou 2 m. Plus les bûches sont courtes, plus elles sont chères puisqu’elles ont nécessité du temps et de la main-d’œuvre.
Il existe plusieurs essences de bois qui peuvent être utilisées en tant que bois de chauffage. Les plus utilisées sont :
- l’hêtre
- Le chêne
- Le frêne
- Le bouleau
- Différents types d’arbre à feuilles
En résumé, vous pouvez utiliser un bois provenant de n’importe quel arbre. Un kilogramme de fibre de bois produira la même quantité de chaleur, peu importe l’essence du bois. Cependant, chaque type d’essence aura un poids au mètre cube différent.
Plus le bois choisi sera lourd, plus son pouvoir calorifique sera important. Cela signifie que vous obtiendrez plus de chaleur d’un mètre cube de bois d’hêtre, qui appartient à la catégorie des bois lourds, que d’un mètre cube de bois de pin, qui appartient à la catégorie des bois légers. Si vous utilisez un bois léger, vous devrez recharger du bois dans votre poêle plus souvent.
Le prix des essences de bois varie selon leur pouvoir calorifique. Plus elles seront lourdes plus elles coûteront cher.
Choisir un bois lourd ou un bois léger ?La densité volumique peut varier de 10 à 20%
Chaque essence de bois a ses avantages et ses inconvénients et répondent à des besoins spécifiques.
Les bois dits “légers” sont faciles à préparer et à allumer, mais vous devrez en rajouter souvent dans le poêle car ils se consument rapidement.
Les bois dits “lourds” peuvent être difficiles à allumer car ils libèrent un gaz qui empêche le feu de prendre rapidement. Cependant, leur pouvoir calorique est supérieur car ces bûches se consumeront lentement et ainsi produiront de la chaleur plus longtemps.
REMARQUE : Évitez d’utiliser des bois résineux (comme le sapin ou l’épinette) dans les foyers ouverts et les cheminées car ceux-ci émettent des projections pendant la combustion.
Le choix de votre bois doit correspondre à vos besoins. Si vous utilisez votre poêle à bois afin de créer une atmosphère chaleureuse, l’achat d’un bois léger (et moins cher) sera le choix le plus adapté. Cependant, lors du stockage, le bois léger prendra plus de place que le bois lourd.
Si votre poêle à bois est la source principale de chaleur dans votre habitation, opter pour un bois lourd serait une bonne idée. Ils sont souvent plus cher à l’achat, mais leur pouvoir calorifique est aussi plus élevé.
Astuce : Utilisez à la fois un bois lourd et un bois léger
Il est aussi possible d’acheter et d’utiliser en même un bois lourd et un bois léger. Ainsi, vous pouvez utiliser le bois léger pour démarrer la combustion et ensuite chauffer avec du bois lourd.
Cette description non-exhaustive des caractéristiques de chaque essence vous aidera à choisir le bois le plus adapté à vos besoins.
Les mélanges d’arbres à feuilles
Les mélanges d’arbres à feuilles consiste en des essences de bois légers à écorce fine. Ils sont souvent vendus à prix cassés et sont aptes à s’embraser facilement ; ils sont adaptés pour un usage d’agrément.
Le bouleau
Le bouleau est un bois mi-dur à écorce fine. Il est facile à embraser et peut être utilisé à la fois dans les poêles à bois et les poêles de masse à une haute température. Il peut aussi être utilisé dans les cheminées et les foyers ouverts.
Le frêne
Le frêne est un bois dur à écorce fine. Il est facile à embraser (avec éventuellement un peu de bois léger). Il convient aux poêles à bois et aux chaudières et a l’avantage de fournir de la chaleur sur une longue durée.
Le hêtre
Le hêtre est un bois dur à fine écorce. Il peut être difficile à allumer, l’utilisation de petit bois provenant d’un arbre léger peut aider à l’allumage. Il convient aux poêles à bois et aux chaudières et a l’avantage de fournir de la chaleur sur une longue durée.
Le chêne
Le chêne est un bois dur avec une écorce épaisse. Il peut être difficile de réaliser l’allumage avec ce bois. Ainsi, il peut être judicieux de l’utiliser en même temps qu’un bois léger. La combustion ne sera optimale qu’avec beaucoup d’air.
Le bistre (ou goudron) est une croûte compacte qui se forme dans les conduits de cheminée. Il est issu de la suie détrempée et est favorisé lors du refroidissement du conduit. Il est formé à partir des résidus de combustion. C’est une substance hautement inflammable à l’origine de la plupart des incendies dans les foyers au bois.
La suie est un dépôt carboné de couleur noire et d’apparence huileuse. Elle se forme lors de la combustion incomplète de bois et des hydrocarbures (charbon, pétrole).
Elle se dépose dans les coudes et les élargissements des conduits là ou la vitesse se réduit.
Elle peut aussi s’accrocher aux parois des conduits lorsque la vitesse de combustion est faible. Elle prend alors la forme de « moutons ».
Attention la suie peut obstruer le conduit
Lorsque le conduit est encrassé, plusieurs conséquences peuvent survenir à savoir :
⦁ Formation de bouchons ce qui implique une auto extinction des feux.
⦁ Déclenchement de feu de cheminée dont la durée peut être très courte.
⦁ Intoxication au monoxyde de carbone. Voir détecteur et monoxyde
Il faut savoir que certains bois sont à essences résineuses à savoir : le sapin, le pin et les thuyas, en effet, la combustion de leurs résines augmente considérablement le dépôt de suie. Y compris les bois peints ou vernis qui peuvent dégager des fumées toxiques
Oui, la suie peut s’enflammer lorsqu’il y a un dépôt important de suie, goudrons ou bistre à l’intérieur du conduit qui sera plus ou moins rapide, tout dépend :
⦁ De l’épaisseur du dépôt de goudrons, bistre ou de suies.
⦁ La température du conduit.
⦁ De la quantité de combustible qui génère un apport d’oxygène et peut faire enflammer les gaz émis par les dépôts.
⦁ La vitesse de combustion. Il ne faut bruler que des combustibles de qualité, à proscrire le plastique et les bois traités.
2 origines sont la cause de dépôts dans les conduits.
1 – Ils sont dus à un phénomène de condensation de la d’eau et de composés gazeux qui sont condensables contenus dans les fumées. Cette condensation apparaît au niveau des parois, surtout lors de la mise en marche de la cheminée ainsi que dans le conduit lui-même.
Lorsque la fumée monte dans le conduit, sa température diminue jusqu’à devenir inférieure à ce qu’on appelle la rosée des composés gazeux (voir explication dessous)
Plus la température est faible, plus la quantité de dépôts sera importante.
2 – Les dépôts sont dus aussi à un phénomène de collage des particules solides qui s’envolent dans le conduit et qui se collent du fait de l’humidité de la paroi.
Le point de rosée : Selon la température du conduit, commence un phénomène de condensation. Qui est en fonction de la température des gaz, de l’extérieur et de l’humidité de l’air.
Plusieurs sources sont la cause de dépôt de goudron dans les conduits.
⦁ Le bois : trop humide, pas assez sec
⦁ La qualité du tirage qui dépend du diamètre et de modèle du conduit.
⦁ L’amenée d’air trop faible.
⦁ Le refroidissement des fumées par exemple un conduit mal isolé.
⦁ Le type d’appareil par exemple à tirage fermé.
Un bois pas assez brûle en encrassant le foyer et le conduit. Son rendement est très faible et sa combustion produit des émissions polluantes et nocives. Il est recommandé de le stocker et de le faire sécher pour obtenir un meilleur rendement de brulage.
Il faut être très vigilant à ne pas brûler de bois ayant été traité comme par exemple : Les bois ramassés en bord de mer, les bois traités de charpente, les bois du types agglomérés et contreplaqués, les bois peints, les bois lasurés, les bois traités type piquets ayant une couleur verte (sels d’arsenic). Tous ces types de bois brûlent soit en projetant des escarbilles (petits morceaux de bois incandescent) soit dégagent des fumées toxiques pour vous comme pour votre environnement. Les cartons d’emballages, surtout lorsqu’ils ont des adhésifs collés, les briques alimentaires, les revues, les matières plastiques ne doivent pas servir à démarrer ou alimenter un feu.
Leur combustion provoque des émissions toxiques et un endommagement pour votre conduit.
Les dégâts ne sont pas pris en compte par les assurances et notre garantie de ramoneur.
Pourquoi effectuer un ramonage?
Protection
Le ramonage est tout d’abord nécessaire pour réduire les risques d’accidents : il permet de prévenir tout risque d’intoxication au CO² ou d’inflammation du conduit pouvant mener à un incendie.
Les questions fréquentes autour du ramonage
Oui, les dommages causés par un feu de cheminée aux biens assurés sont couverts par la garantie incendie qui est comprise dans les contrats d’assurance multirisque habitation.
Oui, non seulement il est obligatoire mais indispensable à son bon fonctionnement. Il permet de diminuer les risques d’incendie ou d’émanation de gaz toxiques.
D’autres part, si vous ne respectez pas cette obligation, l’indemnité d’assurance peut être réduite en cas de sinistre voir même tout simplement refusée.
Et cela ne s’applique pas seulement aux conduits de cheminée mais aussi aux conduits de chaudière et de poêle qu’ils soient alimentés au bois ou au gaz.
Votre mairie ou la préfecture peuvent vous renseigner. En général, deux ramonages par an pour les conduits de fumée en fonctionnement sont prévus, dont un en période d’utilisation et l’autre peut être fait soit avant, soit après la période hivernale.
En principe, l’entretien incombe à l’utilisateur de la cheminée.
Vous êtes propriétaire :
Si vous êtes propriétaire c’est à vous d’entretenir la cheminée,
Si vous êtres propriétaire d’un bien et que vous le louez, vous devez donner votre accord à votre locataire de se servir de la cheminée.
Avant de louer votre logement pour la 1ère fois, vous devez impérativement effectuer le 1er ramonage et ensuite vous devez veiller notamment à chaque changement de locataire, au bon état de propreté des conduits en exigeant à sa sortie de vous fournir un certificat de ramonage récent (moins d’un mois, l’idéal serait 15 jours).
Vous êtes locataire :
Toutes les réparations et entretien courant sont à votre charges.
l’entretien des conduits de fumée est une charge locative rappelée généralement dans le contrat de bail.
Le propriétaire bailleur peut se charger de faire ramoner les conduits mais dans tous les cas les frais vous seront répercutés.
Après l’intervention du professionnel qualifié, il vous délivre un certificat de ramonage qui sera réclamé par les assurances en cas de sinistre ou systématiquement à date anniversaire du contrat.
Son rôle est de :
- Attester « la propreté du conduit sur toute sa longueur »
- De préciser la périodicité du ramonage.
Ce certificat est valable 1 an, sauf si vous êtes locataire et dans ce cas vous devez faire faire un ramonage à votre sortie du logement.
Il faut savoir que le ramoneur n’est pas dans l’obligation de vous délivrer un certificat, et ce pour diverses raisons :
- Normes du conduit non respectées
- Dévoiements trop nombreux,
- Conduit non hermétique
- Ecarts aux feux,
Il doit le spécifier par écrit sur la facture.
Ou le ramonage chimique. Il consiste à faire brûler une bûche dite « ramoneuse » à la place d’une bûche normale dans votre cheminée. Lors de la combustion, la bûche dégage des produits chimiques qui se chargent de nettoyer le conduit. Si cette étape facilite le ramonage elle ne remplace pas un ramonage manuel fait par un professionnel.
Par conséquent, le certificat proposés avec les bûches de ramonage ne sera pas pris en compte par votre assurance.
L’entreprise G.G.F, installée à Salles 33770 en Gironde (33), est spécialisée dans le ramonage au service des particuliers et des professionnels.
Pour toutes informations sur son secteur d’activité.
N’hésitez pas à contacter Sevan Rousseau au 06 66 58 11 35
Notre secteur d’activité
Notre secteur d’activité étant les communes du Val de l’Eyre (Salles – Belin Beliet – Le Barp et Saint Magne – Lugos) mais aussi :
Ambarès-et-Lagrave 33440 | Artigues-près-Bordeaux 33370 | Bègles 33130 | Bordeaux 30072/33000/33100/33200/33300/33800 | Bruges | Cenon 33100/33150 | Floirac 33270 | Le Bouscat 33110 | Le Taillan-Médoc 33320 | Martignas-sur-Jalle 33127 | Parempuyre 33290 | Saint-Aubin-de-Médoc 33160 | Saint-Médard-en-Jalles 33160 | Talence 33400 | Ambès 33810 | Bassens 33530 | Blanquefort 33290 | Bouliac 33270 | Carbon-Blanc 33560 | Eysines 33320 | Gradignan 33170/33192 | Le Haillan 33185 | Lormont 33310 | Mérignac 33700 | Pessac 33600 | Saint-Louis-de-Montferrand 33440 | Saint-Vincent-de-Paul 33440 | Villenave-d’Ornon 33140
A l’issue de l’entretien, je vous délivre une facture faisant office de Certificat de ramonage pour votre assurance habitation dans le cas où votre installation est en conformitée.
L’allumage
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L’allumage
Il ne faut jamais démarrer un feu par une grosse flambée, un feu s’allume progressivement. Pour un insert ou un poêle avec régulateur de tirage, il faut laisser les volets le plus souvent possibles ouverts pour éviter les encrassements excessifs. Pour que la combustion soit complète, il faut un maximum d’oxygène.
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L’allumage Inversé
C’est quoi et comment ? C’est une méthode d’allumage pour votre poêle bois ou cheminée ouverte moins polluante, qui a pour effet une combustion progressive et moins polluante. Le principe est simple et ressemble à l’allumage d’une bougie : Le feu est allumé en haut de la pyramide de bûches et il brûle vers le bas. Cette méthode est infaillible et écologique
3 Avantages -
1 – Contrôler la combustion
Cette méthode est moins impressionnante que la méthode classique. Le feu prend plus lentement ! Lors d’un allumage traditionnel, de nombreux gaz sont produits alors que les flammes grossissent ce qui amène la température du foyer à ne monter que petit à petit. Or, pour que la combustion soit optimale, la température doit être très élevée. Avec l’allumage inversé, c’est le cas : la combustion est progressive et le foyer atteint rapidement une température idéale.
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2 – Brûler davantage de gaz de combustion
2 – Brûler davantage de gaz de combustion
Avec la méthode d’allumage inversé, les gaz générés par la combustion se retrouvent pris dans les flammes et servent de combustibles. Cette méthode est idéale pour les poêles à bois et les cheminées qui sont équipés de système d’évacuation des gaz par le haut. Avec cette méthode, les gaz de combustion sont entièrement presque brûlés. -
3 – Moins de Fumée
L’idée reçu est de croire qu’il est plus efficace d’allumer votre feu avec de petits combustibles (papier, journal) de façon à ce que les flammes s’attaquent aux gros éléments progressivement. Et bien pas du tout, bien au contraire car en adoptant la technique de l’allumage inversé, vous diminuerez les émissions de fumées ainsi que les cendres de bois de façon à limiter l’encrassement.
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4 – Emission de polluants
La méthode d’allumage inversé est idéale pour diminuer l’émission de polluants, car si le bois est une source d’énergie neutre en émissions de co2, ce n’est pas toujours le cas pour les particules fines. Afin d’éviter la pollution de l’air lorsque la combustion n’est pas faite correctement, pensez à entretenir régulièrement votre poêle à bois et cheminée et servez-vous de bois de chauffage bien sec ou des pellets de qualité.
Réglementation
Au delà des risques pour la santé humaine se posent également des problèmes de réglementation.
« Il est enjoint aux propriétaires et aux locataires des locaux d’habitation et professionnels de faire ramoner deux fois par an dont une fois au moins pendant la période d’utilisation. Seuls les conduits sociaux, les conduits tubés et les conduits n’ayant jamais servi à l’évacuation des produits de la combustion d’autres combustibles desservant des appareils alimentés par des combustibles gazeux pourront n’être ramonés qu’une seule fois par an. »
(Art 37 et 40 de l’Ordonnance de Police du 5 mai 1974)
Aucune loi ne prévoit à ce jour de sanction à l’encontre du propriétaire ou locataire qui n’entretient pas correctement ses conduits, cependant, il reste en cas de problème, civilement ou pénalement responsable et peut ne pas être couvert par son assureur.
Economie d’énergie
Enfin, il est utile de savoir que ramoner sa cheminée permet également de réduire la consommation énergétique de votre foyer puisque chaque millimètre de suie accumulé dans votre conduit équivaut à une perte de 10% d’énergie.